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Le Canard Mal-Pensant
10 juillet 2007

Sarko chez la Limace.

Eh ! oui ! Sarko n'a pu éviter d'aller voir Bouteflika la Limace. Et nous avons enfin entendu le discours que, depuis des années, nous souhaitions entendre dans la bouche du chef de l'Etat français :

"Nicolas Sarkozy réaffirme son refus de la « repentance » dans une interview publiée par deux quotidiens algériens, El Watan et El Khabar, à l'occasion de sa venue en Algérie.

"Les jeunes générations, de part et d'autre de la Méditerranée, sont tournées vers l'avenir plutôt que vers le passé et ce qu'elles veulent, ce sont des choses concrètes", déclare le président français.

"Elles n'attendent pas de leur dirigeants que, toutes affaires cessantes, ils se mortifient en battant leur coulpe pour les erreurs ou les fautes passées, parce qu'à ce compte, il y aurait beaucoup à faire de part et d'autre", poursuit-il.

La conclusion d'un "traité d'amitié" entre Paris et Alger butte notamment sur l'exigence par les autorités algérienne d'une reconnaissance par la France des "crimes" commis pendant la période coloniale.

"Certainement qu'il y a eu beaucoup d'ombres, de souffrances et d'injustices au cours des 132 années que la France a passées en Algérie. Mais il n'y a pas eu que cela", déclare Nicolas Sarkozy. "Je suis donc pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir, qui est une notion religieuse et n'a pas sa place dans les relations d'Etat à Etat."

Le "travail de mémoire" doit aussi se faire "des deux côtés, car il ne s'agit pas d'avoir une partie qui doit accepter sans discuter la vérité de l'autre", ajoute-t-il.

Il promet de veiller à ce que ce travail se fasse du côté français mais estime qu'il ne faut pas faire pour autant "des questions de mémoire un préalable", car cela pénaliserait selon lui tous les Algériens et les Français qui attendent des "avancées rapides" dans les relations entre les deux pays.

Nicolas Sarkozy estime par ailleurs que l'amitié entre l'Algérie et la France est possible "sans un traité d'amitié".

"Ce qui importe surtout, c'est de donner au partenariat entre les deux pays un contenu concret qui soit perceptible par les Algériens et par les Français", souligne-t-il.

Pour ce faire, l'Algérie et la France ont fixé une feuille de route "qui recouvre tous les domaines de la coopération" - formation de cadres, échanges économiques, investissements, coopération dans le domaine énergétique, sécurité, circulation des personnes ... - ajoute le président français.

Il se dit également prêt à aller « plus loin » en matière de coopération militaire et "très ouvert" aux demandes algériennes en matière d'acquisition d'armes, "dès lors qu'elles contribuent à l'objectif de renforcer la sécurité régionale".

Enfin, il affirme que son objectif est de faciliter la circulation des personnes entre les deux pays mais à condition qu'il y ait en contrepartie une "coopération sans faille" pour lutter contre l'immigration illégale.

Il annonce au passage que le consulat général de France à Oran sera rouvert en septembre prochain.

Nicolas Sarkozy précise qu'il a proposé au président Abdelaziz Bouteflika de revenir à la fin de l'année en Algérie, après une des échanges de visites politiques et techniques entre les deux pays, pour faire mûrir ces projets.

Il affirme par ailleurs que l'Algérie est appelée, "si elle le veut bien", à jouer un "rôle clef" dans la mise sur pied de l'Union méditerranéenne qu'il propose. (Sources : Y/A)"

Reste maintenant à obtenir des actes ... ;o)

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