Contre les lois mémorielles.

Et peu importe si je choque. Mais une réflexion profonde doit être menée sur ces lois qui ont commencé à fleurir dans notre pays à partir de 1990 et qui ont contribué à creuser les fossés séparant les différentes communautés ethniques et religieuses qui vivent en France.

A lire, déjà, ceci sur Hérodote.

Jusqu'où iront-ils, en effet, nos élus, dans une repentance où déjà, nous ne nous reconnaissons pas et où il est primordial que nos enfants ne se reconnaissent pas ?

Je trouve quant à moi honteux qu'il n'y ait eu en France que le Front national pour oser s'élever contre ces lois qui nous mènent, lentement mais sûrement, à une liberté d'expression revue et corrigée en fonction des états d'âme de certaines communautés. Non seulement c'est honteux mais, ce qui est pire, ce paradoxe est extrêmement dangereux. Le FN est lui-même adepte de la non-liberté d'expression : aussi, s'il fait mine de vouloir la défendre, c'est qu'il compte bien, surtout, en profiter pour la réduire à néant en accédant par exemple au pouvoir.

Il est indigne d'une nation qui prétend à l'intégration que son Histoire, avec ses hauts et ses bas, doive s'effacer devant celle des communautés qui sont censées s'intégrer à elle. Ces lois, n'en doutez pas, ont eu de lourdes conséquences dans les tristes événements de ces années 2000.

Bien sûr, depuis les années 90, date de la loi Gayssot, certains ont réfléchi et tentent aujourd'hui de faire marche arrière. Il est bien temps.

Il faut être fou - ou alors bien hypocrite - pour croire que c'est en pondant une loi interdisant le racisme qu'on éradiquera ce dernier de la surface de la terre. Bien au contraire : ces lois sont aussi dangereuses pour les communautés qui les ont réclamées que pour la majorité silencieuse qui les subit.

J'inclus dans le lot la loi contre l'homophobie qui, jamais, ne supprimera cette dernière. Il existe sans doute une loi contre l'homophobie mais, en province, j'ai des amis homosexuels qui sont obligés de s'en aller draguer dans certains jardins publics et à certaines heures, comme ils le faisaient bien avant. A la sortie, les "casseurs d'homos" rôdent toujours, loi ou pas loi.

Mais la loi, évidemment, donne une si bonne conscience à nos élus - et est censée leur apporter tant de voix ...:(

Je le répète, ces lois sont scélérates et inutiles et, tôt ou tard, il faudra songer à les abroger.