Le Seul Candidat possible pour la Gauche de la Gauche.
Aussi subtil qu'à son habitude, José Bové vient, sur France 2, de
donner toutes les indications nécessaires pour deviner le nom de la
perle rare appelée à cette noble fonction qu'est la Présidence de la
République. L'ayant lu à mon tour dans "Le Nouvel Observateur", je
m'empresse d'en faire profiter celles et ceux qui croisent sur
Messidor9 et qui ne seraient pas encore au courant :
Au lendemain de l'annonce de la candidature
d'Olivier Besancenot pour la présidentielle 2007, José Bové a mis en
garde lundi contre "ceux qui sèment la division" qui serait "un échec
évident".
"Ceux qui sèment la division risquent de récolter la
désillusion et le désengagement", a prévenu sur France-2 l'ancien
porte-parole de la Confédération paysanne, qui propose de se présenter
comme candidat de la gauche antilibérale.
Selon José Bové, "il
faut que tous les candidats potentiels puissent se désigner et
qu'ensemble on puisse choisir une candidature unique". "Ce qui me
parait dangereux c'est qu'on reproduise le schéma de 2002" avec une
multiplication de candidatures de gauche.
"Il va falloir aboutir à
l'automne à une candidature unique à la gauche du PS" mais
"aujourd'hui, si on veut réussir, il me paraît difficile qu'un parti
politique puisse incarner l'ensemble de ce regroupement qui a donné la
victoire du 'non' de gauche" au référendum, a-t-il plaidé.
Et de préciser que "le candidat devra être extérieur à une formation politique".
"Je
suis candidat à la candidature à l'intérieur de ce rassemblement et je
fais le pari que ce rassemblement est possible", a ajouté le leader
altermondialiste. Mais "si les différents candidats maintiennent leur
candidature, il est évident que je ne participerais pas à cette
campagne" (Y/A)
Astuce ultime : José nous laisse clairement entendre que, si Super-Candidat (lui-même, of course)
doit affronter d'autres candidats dans sa famille politique (à savoir,
la Gauche), il ne daignera pas monter sur le ring. Dans de telles
conditions, on peut s'interroger sur ses facultés à affronter celui qui
sera le champion de la Droite, surtout s'il s'appelle Sarko ou Le Pen.