Sarko : Très Belle Prestation Télévisée.
C'était hier au soir et si mon mari - qui vote à gauche - l'a regardée jusqu'au bout (en s'inclinant devant les qualités d'orateur de Sarko), je suis allée quant à moi me coucher. La prestation m'a parue en tous cas brillante. Yahoo-Actu signale :
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Le débat ne s'est véritablement animé qu'à deux reprises. La première quand deux jeunes homosexuels ont pris à parti ses positions contre le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe. L'un d'eux l'a accusé de défendre une "législation ouvertement homophobe". "Je n'accepte pas qu'on me dise que je suis homophobe", a répliqué Nicolas Sarkozy. "Je suis né hétérosexuel", a ajouté le ministre de l'Intérieur, qui a dit avoir "beaucoup hésité" sur la question de l'homoparentalité.* Le deuxième accrochage l'a opposé à un jeune homme, Jérôme Monod, qui l'a accusé d'avoir "totalement dépassé la ligne qui sépare le candidat démocrate républicain du populiste" et de se livrer à une "drague idéologique" des électeurs d'extrême-droite du président du Front national Jean-Marie Le Pen. "Pour vous, quelqu'un qui a voté pour le Front national c'est un mauvais Français", a répondu Nicolas Sarkozy. "Voter pour Le Pen, c'est un acte de désespérance." Le jeune homme lui a reproché d'avoir déclaré "la France on l'aime ou on la quitte" - "Vous savez très bien que ça rend raciste, ce genre de petite phrase ! Réfléchissez un peu aux phrases que vous dites ! (...) Si Le Pen arrive au second tour, il ne faudra pas vous étonner !" "Si Le Pen dit 'le soleil est jaune', je ne veux pas être obligé d'arriver en prétendant qu'il est bleu", s'est défendu Nicolas Sarkozy. "Quand on habite en France on respecte ses règles. C'est-à-dire qu'on n'est pas polygame, on ne pratique pas l'excision sur ses filles, on n'égorge pas le mouton dans son appartement et on respecte les règles républicaines." "C'est honteux !" s'est alors écriée Hayate Adjadj, 29 ans, d'origine algérienne et musulmane. "Je me sens insultée !** (...) On pourrait parler de votre ami Johnny Hallyday qui soutenait votre candidature et qui est parti pour un problème d'impôt.***" |
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: cela, je l'ai entendu. Yahoo-Actu omet de préciser que Sarkozy a
déclaré, très fermement, qu'une minorité - qui est déjà minoritaire
chez les homosexuels - n'avait pas à imposer ses lois et sa façon de
penser à la majorité. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal là-dedans.
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: ce n'est pas par les propos de M. Sarkozy que cette jeune femme
devrait se sentir insultée mais bel et bien par les comportements
honteux auxquels se livrent, en France, sur une terre qui fut gallicane
avant d'être laïque, une minorité qui ne songe qu'à s'aligner sur un
texte prétendument écrit ou dicté par Dieu ! Mais ces actes, bien
entendu, cette demoiselle les trouve normaux ! Eh ! bien, pas moi. Et
je ne suis pas la seule à le penser. Mieux : de plus en plus de
personnes positionnées "à gauche" pensent comme moi - simplement, elles
n'osent pas le dire, c'est tout.
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: quel rapport entre Johnny Halliday qui, pour l'instant, ne prêche pas
encore le voile pour les femmes et le respect du Coran à l'école
laïque, et les pratiques archaïques imposées par des traditions
claniques et religieuses foncièrement opposées à la culture française ?
S'en aller préserver son argent dans un compte bancaire en Suisse, ça
fait partie des moeurs internationales. Que cette demoiselle demande
donc des comptes aux émirs arabes ou à Tariq Ramadan !
Bref, on a déjà compris : si Le
Pen arrive au second tour, ce sera la faute de Sarko ! Franchement, ses
adversaires ne pourraient-ils pas comprendre une fois pour toutes que,
à force de diaboliser quelqu'un à outrance, on obtient le résultat
inverse de celui qu'on espérait ? ...
Et oui : la France, on
l'aime ou on la quitte ! J'ajouterai que, quand on y jouit en paix de
la liberté d'expression et de confortables allocations familiales, sans
oublier le RMI et la CMU, plus les différents trafics comme celui de la
carte vitale (que l'on passe et que l'on repasse au cousin de la
cousine du beau-frère de ...), on N'A PAS LE DROIT de se plaindre de la
France.
Je persiste, je signe et non, je n'ai jamais voté Le Pen et ce n'est pas en avril prochain que je commencerai !