LE P.S. racole par e-mail.
Je n'en suis pas encore revenue. Hier au soir, alors que je me branchais sur ma messagerie, je suis tombée sur l'e-mail d'un militant socialiste que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam et qui me demandait, dans l'hypothèse où je n'avais pas encore choisi le candidat que je privilégierai dimanche prochain, d'aller lire le programme de Royal et du P.S. et, bien entendu, de voter Ségolène.
Bizarrement, ça m'a fait un petit froid. Car je me suis dit - peut-être à tort - qu'ils ne sont donc en rien convaincus de voir leur candidate être présente au second tour. Déjà, la suggestion d'union avec l'UDF, faite par Rocard - qui est tout de même un vieux routier et l'ancien adversaire de Mitterrand, donc, qui a de l'expérience sur le plan politique - m'avait interpellée. Mais ça, ce ... ce démarchage ...
Espérons que nous n'aurons pas, en tout cas, un second tour Sarkozy-Le Pen ... Mais si nous l'avons, on peut dire que le P.S. et la gauche en auront été les meilleurs artisans.