Nouvelle atteinte inqualifiable à la Démocratie.

"Environ 500 étudiants réunis en assemblée générale ont voté la grève et le blocage du site de Tolbiac de l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne pour protester contre les réformes universitaires prévues par Nicolas Sarkozy apprend-on auprès du syndicat Sud Etudiant.

"Les cours n'ont pas lieu et des piquets de grève ont été installés après le vote", a déclaré un porte-parole.

François Goulard, ministre délégué à l'Enseignement supérieur, a aussitôt demandé au président de l'université de Paris 1 de "prendre toute mesure pour assurer la liberté d'accès au site et la continuité du service public."

Il considère dans un communiqué "comme profondément inadmissible qu'une minorité d'extrémistes, manifestant leur mépris de la démocratie, prétendent s'opposer à la mise en oeuvre du programme du président de la République."

Les débats de l'assemblée générale ont porté sur "les attaques au niveau universitaire" prêtées au futur président de la République, notamment sur le droit de grève, le service minimum et le statut des étudiants étrangers, a précisé de son côté le porte-parole de Sud Etudiant.

Tout en disant comprendre l'émotion de bon nombre de jeunes et étudiants "tant l'élection de Nicolas Sarkozy est source de bien plus de craintes que ce promesses", le syndicat Unef a lancé dans l'après-midi un appel au calme.

"Il serait à la fois contre-productif et contraire aux principes de la République de contester l'élection démocratique du nouveau président de la République", écrit-il. "L'Unef ne soutient pas les initiatives de blocage d'universités ou les manifestations de violence", ajoute le syndicat.

Selon un membre du rectorat de Paris, certains étudiants réclament l'annulation de l'élection de Nicolas Sarkozy affirmant : "On a eu la peau du Contrat première embauche (CPE), on aura la peau de l'élection."

"Je ne comprends pas que des étudiants puissent contester la démocratie, je trouve cela étrange", a-t-il dit à Reuters.

Les étudiants de Tolbiac devaient se réunir à nouveau en fin de journée ou jeudi pour décider des suites à donner au mouvement. (Sources : Y/A)"

Il est inqualifiable, pour des gens qui s'affirment plus démocrates que les autres, de se réclamer d'un vote de 500 personnes pour tenter d'annuler une élection qui a porté un homme à la Présidence de la République avec plus de 53% de suffrages obtenus sur plus de 44 millions d'électeurs !

Comments

[MDV]

Bien vu, Maëla. S'il ne laisse personne indifférent, c'est parce que l'on sent en lui quelque chose que ne possédait aucun président avant lui. Sauf peut-être Mitterrand et, bien sûr, De Gaulle.

Attention ! Cela ne veut pas dire que je les compare à ces deux prédécesseurs. (En tous cas, pas au Général, vous pouvez m'en croire.)

Mais comme vous le dites, son élection est légitime et les manifestations de l'extrême-gauche, elles, ne le sont pas car enfin, soyons sérieux : il n'est pas encore intronisé !

Les gauchistes n'ont pas de député à l'Assemblée. C'est là qu'est toute la différence avec les socialistes, lesquels sont bloqués et ne sauraient cautionner ces violences sous peine d'achever de se discréditer aux yeux mêmes de leurs propres électeurs.

Espérons que tout rentrera dans l'ordre au plus tôt : c'est ce que demande notre pays.

Cordialement :

MDV ;o)

[maëla]

je trouve que ce mouvement est inadmissible et qu'il n'a aucune légitimité, les français ont choisis (même si cela me désole) Sarkosy.D'autre part je vois qu'il inspire, plus que d'autres, un violent rejet de sa personnalité, de son caractère extreme... pour ceux qui n'ont pas voté pour lui, cela ne s'est semble_t_il pas produit avant. J'ai l'impression qu'il ne laisse personne indifférent