Le Front National est tombé.
Hier, 10 juin 2007, le Front National est tombé au-dessous de la fameuse barre des 5%.
Il redescend ainsi au score qui était le sien avant que François Mitterrand ne le prît sous sa coupe.
Vous
observerez que, aujourd'hui, si la gauche ne dit pas un mot sur la
stratégie mitterrandienne qui permit à la formation lepéniste de
connaître dans notre pays un succès sans précédent, elle tente une fois
de plus, par les voix des ténors (ne devrait-on plutôt pas dire
"castrats" ?) du PS et par la nasillarde trompettante qui sert d'organe
à M. Besancenot, de culpabiliser les électeurs UMP en montrant du doigt
les votes FN qui se sont ralliés aux idées de Nicolas Sarkozy.
Pas un mot pour se féliciter de voir le Front National réduit à ce triste niveau - pour lui.
Une
fois de plus, il n'y a aucune honte à récupérer les voix sectaires de
l'extrême-gauche mais l'on touche le fond en raflant celles (tout aussi
sectaires, j'en conviens) de l'extrême-droite.
En 2010,
soixante-cinq ans se seront écoulés depuis la fin de la Seconde guerre
mondiale. Et ces gens-là pensent toujours comme en 1945 : pire, ils se
croitent toujours à l'abri derrière des idéologies dépassées et qui,
coûte que coûte, devront s'adapter si elles veulent survivre.
Fossilisation ? oeillères ? ou tare congénitale ? ...