Pour qui roule le MRAP ?

Voilà une question qu'il serait temps de poser et de reposer jusqu'à ce que nous obtenions une réponse véritable, sans faux-fuyants, sans langue de bois.

Le MRAP et son porte-parole, Mouloud Aounit, que l'on n'a pas entendu s'exprimer sur le racisme et la violence dont ont été victimes le malheureux Jean-Claude Irvoas, Jean-Jacques Le Chenadec à Stains ou encore la personne handicapée sur laquelle des casseurs cagoulés ont jeté de l'essence afin de la faire brûler vive,

Mouloud Aounit qui ne parlera jamais de l'intolérable discrimination dont sont victimes ces jeunes filles forcées à porter le voile ou le foulard par leurs familles ou soumises à des viols collectifs lorsqu'elles veulent échapper à la dictature des petits caïds de banlieue,

Mouloud Aounit s'indigne par contre des nouvelles mesures prises par l'Etat :

"Le Mrap tient à exprimer sa honte et son écœurement devant de telles mesures ciblées qui portent atteinte à des droits sociaux fondamentaux à l'encontre d'étrangers en situation régulière", dit-il.

"Le gouvernement démontre ainsi qu'il n'hésite pas à consentir une concession supplémentaire au Front national dans l'espoir de gagner son électorat".

 

La première de ces mesures, selon un amendement adopté le 16 novembre à l'initiative du gouvernement, restreint le bénéfice des allocations familiales aux parents étrangers dont les enfants sont entrés en France au titre du regroupement familial.

 

Cette mesure, "aux conséquences dévastatrices sur le plan social et économique pour les familles immigrées, constitue une violation de la Convention internationale des droits de l'enfant", estime le Mrap.

 

La deuxième mesure met fin au versement hors du territoire français du minimum vieillesse, "ce qui revient à supprimer un droit acquis à la retraite pour les travailleurs étrangers ayant travaillé et cotisé en France, désireux de finir leurs jours dans leur pays d'origine".

Incroyable tout de même, un pareil cynisme ! Le droit de l'enfant ? Qu'en est-il du droit de l'enfant lorsqu'il est victime d'excision par exemple ? Là, M. Aounit ne pipe pas mot. Au mieux, tout ce qu'il trouverait à dire, c'est qu'il faut s'accommoder de la différence culturelle - différence culturelle qu'il refuse, par contre, à l'Occidental, quel qu'il soit : dans ce cas-là, il assimile cette différence au racisme ou au colonialisme.

 

Ce qu'il oublie de préciser en tous cas, c'est que, de cette façon, nombre de candidats à l'immigration cesseront de prendre la France pour une vache à lait dont on peut user et abuser sans qu'elle se révolte.

L'électorat du Front national, dites-vous, M. Aounit ? Mais s'il ne s'agissait que de l'électorat du FN, vous n'auriez pas encore grand chose à redouter. Vous croyez donc que ceux qui ont vu leur voiture brûler, leurs biens saccagés, leur personne attaquée, votaient tous FN ? Mais si tel avait été le cas, vous n'auriez plus pignon sur rue en France depuis déjà belle lurette !

Non, M. Aounit, c'est hélas ! bien plus grave que ça : c'est la France entière (à l'exception des bobos hyper-bourgeois complètement déconnectés de la réalité dans leurs quartiers hyper-protégés et des extrêmistes de gauche, style LCR, qui n'hésitent pas à serrer la main des Frères musulmans et de leurs séides, en bref : deux minorités qui n'arrêtent pas de se déconsidérer) qui en a MARRE !

Tant va la cruche ...