Montebourg fait de la résistance.

Après s'être vu honteusement doublé sur sa droite (j'écris bien "droite" parce que l'actuel Parti socialiste français, tout le monde l'a vu - ses militants les premiers - lors du référendum sur la Constitution européenne, n'a plus rien de la "gauche" classique) par ce vieux briscard d'Henri Emmanuelli (qui n'est plus à une trahison près), Arnaud Montebourg a le courage de persister et de signer : si le NPS a été tué dans l'oeuf par les trois-quarts de ses membres-fondateurs, son initiateur n° 1 décide de remettre ça et de se consacrer à la "rénovation de la République."

Ma foi, pourquoi pas ?

L'un des problèmes majeurs en France depuis les désillusions miterrandiennes, c'est qu'il n'y a plus ni droite, ni gauche. Je n'en veux pour preuve que l'existence des "sarkozystes de gauche" ? ... Quel paradoxe tout de même - à la limite du blasphème, n'ayons pas peur des mots !

Bon vent donc à Arnaud Montebourg ! Son initiative est intéressante : souhaitons que, dût-elle pour cela y mettre tout le temps nécessaire et un peu plus, elle tienne les promesses des espoirs qu'elle soulève. La gauche en a besoin ... mais la droite aussi et les Français encore plus!