Région PACA : violences sur le réseau SNCF.

Un groupe d'une centaine de jeunes éméchés a été raccompagné dimanche, au petit matin du Nouvel An, à la gare de Nice par des forces de l'ordre pour être mis dans le train Nice-Lyon, à bord duquel des passagers ont été violentés et rançonnés, a-t-on appris mercredi de source policière.

 

"On les a ramenés à la gare et ils sont montés dans le train. Ils étaient environ une centaine. Le train est parti à 06H00. A Nice, il ne s'est rien passé", a affirmé à l'AFP le commissaire divisionnaire Georges Gasperini, chef d'état-major de la direction départementale de la sûreté publique des Alpes-Maritimes.

 La SNCF, qui avait été alertée par la sûreté départementale sur la présence de ces jeunes, avait placé dans le train une équipe de trois agents de la police ferroviaire, accompagné d'un chien, mais cette équipe est descendue à Saint-Raphaël.

C'est à bord de ce train qu'au moins une vingtaine de jeunes gens ont écumé la rame entre Saint-Raphaël et la gare des Arcs-Draguignan (Var), semant la terreur parmi les 600 passagers, dont certains ont été violentés et rançonnés, tandis qu'une jeune fille a été victime de violences sexuelles.

Deux jeunes gens de 19 ans, soupçonnés d'avoir participé à cette équipée sauvage, ont été placés en détention provisoire à l'issue de leur comparution immédiate lundi devant le tribunal correctionnel de Draguignan, dans l'attente de leur procès, renvoyé au 6 mars.

Un mineur, également arrêté, sera jugé séparément.

Par ailleurs, la veille de ces incidents, au soir du 31 décembre, à leur arrivée en gare de Nice, 22 jeunes gens dont deux mineurs, soupçonnés d'avoir commis des dégradations dans un train qui arrivait de Marseille avaient déjà été interpellés et placés en garde à vue, a-t-on appris de source judiciaire. Selon le parquet de Nice, un premier groupe avait été arrêté à la descente du train pour avoir cassé des vitres dans un wagon. Treize autres jeunes gens étaient ensuite interpellés après avoir été signalés par les contrôleurs comme ayant incendié des sièges. Les 22 ont finalement été relâchés après les faits du Nice-Lyon, sur instruction du parquet de Nice, faute d'éléments permettant de les poursuivre, a-t-on précisé de source judiciaire.

Ces jeunes étaient venus réveillonner et faire la fête à Nice, en profitant du billet à 1,20 euro offert par la SNCF et la région PACA à l'occasion du Nouvel An. (L'Internaute-Actualité).

C'était pourtant une initiative sympathique de la part de la SNCF.

J'ajouterai que la jeune étudiante agressée a affirmé l'avoir été par une bande de jeunes Blancs, Noirs et Maghrébins. Elle est, on s'en doute, traumatisée.

Le P.S. s'est empressé d'interpeller Sarko sur "l'insécurité en France." Sarko a répondu en traitant les jeunes agresseurs de "voyous." Pour l'instant, le MRAP n'a pas réagi. Quant au P.S., on suppose que, pour cette fois et avec la prodigieuse inconséquence qui caractérise ses dirigeants depuis qu'a débuté la course aux Présidentielles, il laissera passer.

Mais c'est tout de même étrange.

En effet, si ces jeunes avaient été retenus à Nice par la Police, le P.S., la gauche et nombre d'associations style MRAP auraient hurlé au scandale et à la "tyrannie fasciste" de la droite.

Les jeunes n'ayant pas été retenus, le drame s'est produit.

Du coup, le P.S. et tutti quanti s'en prennent à Sarkozy et à la police, reprochant finalement à cette dernière d'avoir appliqué la loi : pas de charges suffisantes contres les jeunes, ils sont relaxés. Logique, non ?

Bref, comme depuis plus de trente ans en France, une chose est claire : que la police agisse en conformité avec la loi ou qu'elle commette des erreurs, aux yeux de la gauche dans son ensemble, elle a tort.

Si ce parti pris de certains n'a pas quelque chose d'intrinsèquement malveillant et fasciste (et je ne dis rien de l'injustice qu'il recouvre), alors, moi, je suis ... Benoît XVI.