Montfermeil : second round.
"Des
échauffourées violentes ont opposé dans la nuit de lundi à mardi à
Montfermeil (Seine-Saint-Denis) les forces de l'ordre à une centaine de
jeunes cagoulés qui ont caillassé le domicile du maire, auteur en avril
d'un arrêté anti-bandes.
Au cours de ces incidents,
qualifiés de "violents" et "intenses" par la police et la mairie, sept
policiers ont été légèrement blessés et trois personnes ont été
interpellées, selon la police.
Les incidents ont éclaté vers
22H30 devant la maison du maire, située dans un quartier pavillonnaire
bordant le quartier des Bosquets, une cité sensible, limitrophe de
Clichy-sous-Bois, où des incidents ont également été signalés au cours
de la soirée.
Le calme est
revenu à 02H30 dans le quartier des Bosquets. Vers 5H00, toutefois,
plusieurs rues de la cité étaient encore jonchées de cailloux, bris de
verre et quelques tas de débris fumaient encore.
"Les incidents
sont restés localisés aux quartiers des Bosquets à Montfermeil et du
Chêne Pointu à Clichy", soulignait-on à la préfecture.
Ces
deux villes avaient été le berceau des émeutes urbaines de novembre
2005, déclenchées par la mort de deux jeunes électrocutés dans un
transformateur EDF.
Une centaine de jeunes cagoulés, armés de
bâtons et battes de base-ball selon la police, y ont affronté pendant
quatre heures quelque 250 policiers, dont 150 CRS déployés en renfort.
Selon
la préfecture, les policiers ont répliqué aux jets de projectiles par
plus de soixante-dix tirs de flash-balls, signe de l'intensité des
affrontements.
Dans le centre de Montfermeil, la mairie a subi
quelques dégâts. L'entrée vitrée a été saccagée et deux coktails
Molotov ont été lancés contre des fenêtres, sans déclencher d'incendie.
Un bâtiment des services techniques a été partiellement incendié à
quelques centaines de mètres, selon la mairie.
"Les
violences de ce soir ont montré que la vie de ma famille, ma femme et
mes sept enfants, est menacée", a affirmé le maire UMP de Montfermeil,
Xavier Lemoine, auteur le 7 avril dernier d'un arrêté anti-bandes,
accueilli comme une provocation par les jeunes de la ville, et suspendu
depuis par la justice administrative.
Selon l'entourage
de M. Lemoine, ces incidents n'ont "absolument rien à voir" avec cet
arrêté qui interdisait aux mineurs âgés de 15 à 18 ans de circuler à
plus de trois.
"Ces violences
ont suivi l'interpellation d'un jeune soupçonné d'être l'auteur
principal de l'agression d'un chauffeur de bus dont le maire avait été
témoin il y a une quinzaine de jours", expliquait-on de même source.
Le
récit du maire a permis l'identification de l'agresseur présumé et son
arrestation lundi après-midi, selon la même source. "Son interpellation
a mal tourné, les esprits se sont échauffés", a commenté cette source
pour expliquer les incidents qui ont visé ensuite le maire.
Après
un précédent caillassage de son domicile le 29 avril, M. Lemoine avait
bénéficié un temps d'une protection policière. Le 26 avril, deux de ses
filles avaient été prises à parti par une bande de jeunes qui avaient
clairement fait allusion à l'arrêté anti-bandes pris par leur père.
(Sources : Internaute-Actus)"
Nul doute que, très bientôt et largement relayé par les médias, on ne lise et on n'entende que c'est le Maire de Montfermeil qui a agressé le chauffeur de bus et qui, de ce fait, devrait, bien entendu, être déchu de ses fonctions ... (d'autant qu'il est UMP, ce qui, vous en conviendrez avec moi, aggrave son cas ... ).
L'agresseur véritable sera, quant à lui, présenté comme LA seule et unique victime d'un complot évidemment fasciste tramé contre lui et les gens de sa communauté par un gouvernement, une municipalité et une France bassement racistes et colonisateurs ...