Jack Ralite, l 'amour, le viol, la France et le rap.

Depuis  hier, je souffre d'un petit virus ennuyeux qui me rend un peu fiévreuse et je lis deux fois plus de presse.

Suite à l'interview donnée par Pierre Perret à "Marianne" et où ce chanteur que personne - mais on voit et on entend de telles âneries aujourd'hui - ne songerait à taxer d'opinions politiques d'extrême-droite prend fait et cause contre toutes les formes de racisme, y compris le racisme anti-blanc et anti-occidental, si en vogue dans une certaine gauche, je me suis surprise à penser ceci :

Tout chanteur qui déciderait de mettre en musique des phrases comme "Nique l'Afrique ! Nique les Noirs ! Nique les Beurs ! Ni les Arabes ! Nique les Juifs ! etc ..." se verrait traiter de raciste et l'on verrait Mouloud Aounit et consorts se ruer à l'assaut en criant au scandale.

Par contre, si le même chanteur écrit et chante : "Nique la France ! Nique les Blancs ! Ni l'Occident ! etc ...", tous ceux qui osent le traiter de raciste - il y en a, quand même - sont immédiatement déclarés fascistes, racistes, lepénistes, chantres du colonialisme, etc, etc ...

Et le MRAP et tutti quanti n'interviennent pas.

Bizarre, non ?

Ceci à propos d'une phrase de je ne sais plus quel rappeur, "Je vais baiser la France jusqu'à ce qu'elle m'aime", phrase qui révèle, selon M. Ralitte (ex-ministre mitterrandien issu du P.C.), un "amour extraordinaire" pour la France.

Vu le niveau d'intelligence habituel au P.C. et à ses membres, je ne puis pas dire que Ralitte m'étonne. En revanche, sa conception de l'amour - et de la sexualité - m'inquiète carrément (surtout pour son épouse et ses maîtresses éventuelles : mesdames, toutes mes condoléances, vraiment !) : cette phrase-là, M. Ralitte, est d'un violeur et non d'un amant.

Et vous aurez beau faire, les femmes et les pays que l'on viole n'aimeront jamais leurs violeurs.

Demandez donc aux Irakiens ce qu'ils en pensent, tiens ...