Loi sur l'immigration : enfin !

Ca y est : la régularisation automatique des étrangers en situation irrégulière depuis dix ans sur notre sol a enfin été supprimée vendredi 5 mai, à l'Assemblée nationale.

La régularisation se fera désormais au cas par cas.

Bravo aussi pour ce qui suit - eh ! oui, il aura fallu attendre un gouvernement de droite, dans une période aussi difficile que l'après-CPE et l'affaire Clearstream pour qu'on décide enfin de s'occuper de cela :

Les députés ont par ailleurs voté un amendement visant à empêcher la délivrance d'une carte à un étranger "poursuivi pour avoir commis sur une mineur de 15 ans des violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, telle que l'excision".

Avec un "avis très favorable du gouvernement", ils ont voté à l'unanimité un autre amendement pour permettre à un étranger victime de violences conjugales de la part de son conjoint français, de conserver sa carte de résident après séparation. Toujours avec l'avis "très favorable" du gouvernement, un amendement voté à l'inititative de Jacques Myard (UMP) prévoit le retrait de la carte de résident "aux étrangers condamnés pour avoir commis des violences urbaines". Une carte de séjour temporaire leur sera accordée.

A l'unanimité, les députés ont adopté un amendement de Chantal Brunel (UMP) qui transfère à un tuteur les allocations familiales en cas de polygamie. (Sources : Internaute-Actualité)

Messieurs Dhray et Braouzec (PCF) ont tenté de convaincre un ministre de l'Intérieur visiblement sceptique que "le maintien de la régularisation de plein droit n'est pas incompatible avec la philosophie de l'immigration choisie."

On reconnaît bien là la langue de bois propre au P.S. qui veut rafler tous les votes : ceux qui en ont plus qu'assez de l'immigration non choisie, et ceux des immigrés. En d'autres termes, la chèvre et le chou : très mauvais, ça, très mauvais, à quelque échelle que cela se passe.

Reste à voir maintenant les conditions d'application de cette loi.